À partir de juillet 2023, les créateurs et repreneurs d’entreprise en recherche d’emploi pourront bénéficier d’un soutien financier accru de la part de l’Unédic. En effet, l’aide aux créateurs d’entreprise sera portée à 65 % des droits à l’assurance chômage, contre 45 % actuellement.
Destinée aux demandeurs d’emploi indemnisés par Pôle emploi, l’aide de l’Unédic est accordée aux personnes éligibles à l’ACRE (Aide aux Créateurs et Repreneurs d’Entreprise), qui bénéficient d’une exonération de cotisations sociales.
Cette exonération concerne principalement les demandeurs d’emploi et les allocataires de minima sociaux souhaitant créer ou reprendre une entreprise.
Les entrepreneurs ont le choix entre deux formes d’aide. Ils peuvent opter pour le maintien de leur indemnisation chômage (ARE – Allocation d’Aide au Retour à l’Emploi) ou préférer le versement d’une aide en capital (ARCE – Aide à la Reprise et à la Création d’Entreprise).
Dans les deux cas, il est possible de cumuler l’aide avec les revenus générés par la nouvelle entreprise.
L’aide en capital est calculée sur la base des droits à l’allocation-chômage restant à percevoir.
Alors qu’elle représentait jusqu’à présent 45 % de ces droits, son montant sera porté à 65 % à compter du 1er juillet 2023.
Elle est versée en deux temps : un premier versement est effectué dès la décision d’attribution de l’ARCE, tandis que le second intervient six mois plus tard, sous réserve que l’activité de l’entreprise se poursuive.
Un exemple concret
Pour illustrer cette augmentation, prenons l’exemple d’une personne percevant une allocation-chômage de 50 € par jour pendant un an, soit un capital de droits de 18 250 €.
Avec la hausse de l’aide, elle recevra désormais 11 862 € (contre 8 212 € auparavant) en deux versements de 5 931 € chacun (au lieu de 4 106 € précédemment).
Il convient de noter que cette aide est soumise à l’impôt sur le revenu, à l’exception des cas relevant de l’accompagnement pour la création ou la reprise d’entreprise (NACRE). Elle est également assujettie à la CSG et à la CRDS.
L’Unédic, association en charge de la gestion de l’assurance chômage en France, propose ainsi une aide financière plus importante aux demandeurs d’emploi qui souhaitent se lancer dans la création ou la reprise d’une entreprise.
En augmentant le montant de l’aide à 65 % des droits à l’indemnisation chômage, l’Unédic espère encourager et soutenir davantage les initiatives entrepreneuriales, contribuant ainsi à la dynamique économique du pays.